DANIEL JOHNSON

Premier ministre du Québec (1966-1968)


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    Affiche électorale de l’Union nationale utilisée pendant la campagne électorale de 1966. Cette grande affiche montrant le chef de l’Union nationale était utilisée comme élément de décoration, mais aussi comme outil de propagande lors des différentes assemblées politiques. Société d’histoire de la région d’Acton.

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    Lors de la campagne électorale de 1966, une brochure résumant les grandes lignes du programme électoral est publiée par l’Union nationale. Nous en voyons une partie sur cette photo. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH398 Fonds Jean-Paul Racine.

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    Annonce publicitaire publiée dans le journal Dimanche-Matin où l’on voit les candidats de l’Union nationale pour l’élection de 1966. Dimanche-Matin, 5 juin 1966, p. 46-47. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH398 Fonds Jean-Paul Racine.

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    Le 8 mai 1966, Daniel Johnson ouvre officiellement sa campagne électorale lors d’une assemblée publique qui se déroule à l’école Roger-LaBrèque à Acton Vale. On voit ici une partie de la foule qui assiste à l’événement. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Lors de l’ouverture de sa campagne électorale à Acton Vale, le 8 mai 1966, Daniel Johnson réunit une partie de son équipe sur la scène. Le candidat Jean-Jacques Bertrand accueille Daniel Johnson d’une poignée de main. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Avant de s’adresser à la foule lors de l’assemblée du 8 mai 1966, à Acton Vale, Daniel Johnson ajuste sa cravate en affichant un sourire complice. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Après le discours de Daniel Johnson, lors de l’assemblée du 8 mai 1966, à Acton Vale, un petit groupe de candidats, dont Jean-Jacques Bertrand, se réunit au centre de la scène dans la bonne humeur. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Le 3 juin 1966, Daniel Johnson est à Saint-Hyacinthe où l’Union nationale tient une assemblée politique au Centre Notre-Dame. Ici, Daniel Johnson salue une partisane en compagnie de Denis Bousquet, le candidat local de l’Union nationale. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Lors de l’assemblée politique du 3 juin 1966 à Saint-Hyacinthe, Denis Bousquet, le candidat local, donne la main à Daniel Johnson. Le maire Jacques Lafontaine, à gauche, et l’avocat Jacques Sylvestre Sr, président de l’Association de l’Union nationale du comté de Saint-Hyacinthe, à droite, sont également présents sur la scène. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    À la page frontispice de son édition du 4 au 10 juin 1966, le journal Le Nouveau Samedi se demande si l’Union nationale sortira gagnante de l’élection générale du 5 juin 1966. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH398 Fonds Jean-Paul Racine.

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    Lors de la journée de l’élection générale du 5 juin 1966, Daniel Johnson discute avec un électeur devant sa résidence secondaire à Saint-Pie avant d’aller voter. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Le 5 juin 1966, Daniel Johnson se rend voter à pied en compagnie de sa famille et de quelques collaborateurs. En route vers le bureau de vote, il s’amuse en montrant les affiches électorales de ses deux adversaires : le premier ministre Jean Lesage et Lucien Lecomte, candidat du Parti libéral dans Bagot. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Lors de l’élection du 5 juin 1966, le bureau de vote où Daniel Johnson se rend voter est situé dans une maison privée de la rue Sainte-Cécile à Saint-Pie. À 10 heures, Daniel Johnson entre dans le bureau de vote. Devant les journalistes et les photographes, il discute avec la dame qui est chargée de la distribution des bulletins de vote. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Lors de l’élection du 5 juin 1966, Raymond Bélanger, photographe au journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe, immortalise le moment où Daniel Johnson dépose son bulletin de vote dans l’urne métallique. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Après avoir exercé son droit de vote le 5 juin 1966, Daniel Johnson revient chez lui en compagnie de deux collaborateurs, de ses fils Daniel et Pierre Marc, et de son épouse Reine Gagné. Par la suite, la famille assiste à la messe de 11 heures. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Au cours de la soirée électorale du 5 juin 1966, Daniel Johnson se rend à l’école Sacré-Cœur où des centaines de partisans attendent le premier ministre élu, même si le premier ministre Jean Lesage ne concède pas la victoire. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Lorsque le couple Johnson monte sur la scène de l’école Sacré-Cœur, lors de la soirée électorale du 5 juin 1966, il est accueilli à bras ouverts par l’animateur de la soirée, mais également par Denis Bousquet, le candidat élu dans Saint-Hyacinthe qui félicite son chef. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Lors de la soirée électorale du 5 juin 1966, le journal La Presse du lendemain indique que Daniel Johnson déclare à ses partisans réunis à l’école Sacré-Cœur : « Si M. Lesage n’est pas certain d’avoir perdu, nous sommes certains d’avoir gagné ». Sur la scène, on reconnait Denis Bousquet, candidat élu dans le comté de Saint-Hyacinthe, et madame Reine Gagné. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548-A/S11/SS3/D2 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    La page frontispice du journal Le Devoir du 6 juin 1966 indique que l’Union nationale est portée au pouvoir, mais que le premier ministre libéral Jean Lesage ne se déclare pas vaincu. Le Devoir, 6 juin 1966, p. 1. Collection numérique, BAnQ. 

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    La page frontispice du journal Montréal-Matin du 6 juin 1966 indique que Daniel Johnson exige le pouvoir. Montréal-Matin, 6 juin 1966, p. 1. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH398 Fonds Jean-Paul Racine.

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Premier ministre 1966-1968

Campagne électorale 1966


En avril 1966, un sondage favorable aux libéraux incite le premier ministre Jean Lesage à déclencher des élections générales (1). Lors du coup d’envoi de la campagne électorale, le 18 avril 1966 (2), Daniel Johnson est en confiance et affirme que « nous sommes prêts (3) ». Cette assurance vient du fait que le parti s’est doté d’un programme électoral moderne et progressiste (4) et qu’il dispose d’une stratégie électorale qui vise à mettre l’emphase sur soixante comtés « prenables » (5). Cette approche consiste aussi à cibler trois types de clientèles : les quartiers ouvriers de l’est de Montréal et des grandes villes régionales, la classe paysanne et les nationalistes (6). Pour faire face à « l’équipe du tonnerre » du Parti libéral, Johnson déclare : « Occupons-nous de chaque électeur, de chaque comté, de chaque poll. Oublions l’équipe. Ce sera une lutte locale, une lutte sur le terrain (7). »

 

L’élection générale se déroule dimanche le 5 juin 1966. Au terme d’une soirée mouvementée, mettant en lumière une lutte serrée entre l’Union nationale et le Parti libéral, le résultat tombe : l’Union nationale de Daniel Johnson fait élire 56 députés sur 108 et détient la majorité à ce chapitre. Toutefois, le pourcentage du vote est en faveur du Parti libéral qui récolte 47,3 % des voix contre 40,8 % pour l’Union nationale (8). Malgré la majorité de sièges en faveur de l’Union nationale, le premier ministre Jean Lesage n’accepte pas le verdict et tarde à rendre les armes. Il affirme même au journaliste Pierre Nadeau qu’il est « loin de croire que le gouvernement qu’[il] dirige est défait! » (9). Au final, le parti de l’Union nationale sera porté au pouvoir et Daniel Johnson deviendra le 20e premier ministre du Québec le 16 juin 1966 (10).

 

Essentiellement, le résultat du vote de l’élection du 5 juin 1966 exprime une insatisfaction ressentie de la part des résidents des régions et en cela, il confirme la pertinence de l’approche unioniste (11).


Consultez un dépliant de l’Union nationale distribué lors de l’élection de 1966 en version PDF.

Campagne électorale 1966

Présence dans la région

Faits marquants

Johnson à la une!

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