DANIEL JOHNSON

Premier ministre du Québec (1966-1968)


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    En janvier 1962, les amis de l’Union nationale se réunissent à Saint-Liboire pour leur traditionnelle fête du début d’année. On reconnait Ernest Benoit, conseiller législatif, de Saint-Nazaire d’Acton, Edmour Gagnon, échevin d’Acton Vale, Daniel Johnson et son épouse Reine Gagné. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D12 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Le 4 octobre 1962, le journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe publie cette annonce afin d’informer le public que l’événement d’ouverture de la campagne de Daniel Johnson aura lieu le 7 octobre à Acton Vale. Le Courrier de Saint-Hyacinthe, 4 octobre 1962, p. 7.

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    Lors de l’ouverture de sa campagne électorale, à Acton Vale, le 7 octobre 1962, Daniel Johnson affirme devant une foule d’environ 4000 personnes que le premier ministre Jean Lesage doit être jugé sur son administration et non sur le projet d’étatisation de l’électricité à travers le Québec. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS/D12 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    En campagne électorale, le photographe Raymond Bélanger capture cette scène de la vie d’un politicien et de son épouse. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D12 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Le 11 novembre 1962, quelques heures avant le débat des chefs diffusé à la télévision, l’Union nationale tient une assemblée au manège militaire de Saint-Hyacinthe. Maurice Rousseau, le candidat local, se tient à la gauche de son chef Daniel Johnson. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D12 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    En janvier 1963, à l’Assemblée législative, lors du débat sur l’adresse, en réponse au discours du trône du gouvernement libéral, Daniel Johnson commence à parler d’une réforme constitutionnelle et met de l’avant l’expression « Égalité ou indépendance ». Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH045/D31 Fonds Daniel Johnson.

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    À quelques reprises au début des années 1960, le chef de l’Union nationale rencontre René Saint-Pierre, député libéral du comté de Saint-Hyacinthe de 1956 à 1966. On les voit ici en compagnie d’Harry Bernard, rédacteur en chef du Courrier de Saint-Hyacinthe. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D19 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Au début de l’année 1964, plus de 1 000 personnes participent à l’assemblée traditionnelle du temps des fêtes organisée par Daniel Johnson au Domaine du Relais à Saint-Liboire. On le voit en compagnie de Théogène Ricard, député fédéral de la circonscription Saint-Hyacinthe-Bagot, et d’un homme non identifié. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D13 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Le 19 janvier 1965, Daniel Johnson est le conférencier invité du Club Richelieu de Saint-Hyacinthe. On l’aperçoit en compagnie de Charles Perreault, de Jacques Lafontaine, maire de Saint-Hyacinthe, de Gilles Chartier, président du Club Richelieu, et de Gérard Deslandes. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D13 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    En 1965, Daniel Johnson publie, aux Éditions Renaissance, un livre intitulé Égalité ou indépendance. La publication de ce livre marque une nouvelle étape dans le débat constitutionnel québécois. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH045 Fonds Daniel Johnson.

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    Les 10 et 11 novembre 1965, Daniel Johnson réunit son état-major au Grand Hôtel de Saint-Hyacinthe. On le voit ici en compagnie de Jean-Jacques Bertrand, futur premier ministre (1968-1970), et d’un homme non identifié. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D13 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    Daniel Johnson et Marcel Masse, à sa gauche, lors de la réunion de l’état-major de l’Union nationale en novembre 1965 à Saint-Hyacinthe. Associé à l’Union nationale depuis 1963, Marcel Masse sera élu député de  Montcalm en 1966. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D13 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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    La réunion à Saint-Hyacinthe en novembre 1965 permet la rencontre de Gilles Chartier et de Maurice Rousseau, deux anciens candidats unionistes du comté de Saint-Hyacinthe, qui entourent Daniel Johnson et Ernest Benoit, conseiller législatif. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, CH548/S11/SS3/D13 Fonds Raymond Bélanger, photographe.

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1962-1965


Pour l’Union nationale, la période 1962-1965 en est une de reconstruction. En 1962, le déclenchement d’une élection anticipée par le gouvernement « alléguant qu’il doit consulter la population à propos de la nationalisation des compagnies d’électricité privées (19) », prend de court l’Union nationale qui connaît des problèmes internes depuis la défaite de 1960 (20).

 

L’élection du 14 novembre 1962 se joue sur le thème de la nationalisation de l’électricité, mais également sur les réformes entreprises par le Parti libéral. Ambivalent sur la question de la nationalisation, Johnson insiste plutôt sur « la hausse des impôts et des taxes ainsi que des dépenses gouvernementales (21). » La campagne électorale est aussi marquée par le premier débat des chefs télédiffusé au Québec (22). Obtenant 56 % du vote et remportant 63 sièges, le Parti libéral de Jean Lesage conserve le pouvoir (23).

 

Dès le début de 1963, Daniel Johnson oriente son parti dans l’axe de nouvelles réformes constitutionnelles. En chambre, il propose de former une assemblée constituante afin de réécrire la Constitution pour que le Québec et le Canada deviennent des partenaires égaux. « Il ne reste que deux options possibles entre lesquelles il faudra choisir avant 1967 : ou bien nous serons maîtres de nos destinées dans le Québec et partenaires égaux dans la direction des affaires au pays, ou bien ce sera la séparation complète (24). »

 

Afin de faire connaître ses positions constitutionnelles auprès d’un public plus large, Daniel Johnson publie, en 1965, un petit bouquin intitulé Égalité ou indépendance.


Comté de Bagot

1960-1961

1946-1959

1962-1965